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قسم علوم المواد والطاقة وهندسة النانو في جامعة محمد السادس التقنية UM6P والوكالة المغربية للطاقة المستدامة MASEN وبتمويل من المكتب الشريف للفوسفاط OCP

يعززان تعاونهما للوصول إلى مرحلة صناعة البطاريات

L’UM6P et Masen renforcent leur coopération pour atteindre le cap d’industrialisation des batteries

L’UM6P et Masen annoncent passer à la vitesse supérieure pour la valorisation des matières premières marocaines. Leur partenariat dans le domaine des batteries avance à pas sûrs avec une visée sur l’industrialisation pour positionner le Maroc dans la course mondiale de cette technologie.

Renforcer la coopération entre le monde académique et le monde industriel. C’est l’un des objectifs stratégiques de la collaboration entre l’Université Mohammed VI Polytechnique (UMP6) et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen). En effet, les deux institutions ont développé un partenariat orienté principalement sur la recherche et le développement dans les secteurs industriel et de l’énergie mettant à contribution leur savoir-faire ainsi que leur infrastructure complémentaire de laboratoire et de prototypage. L’un des axes clés de ce partenariat est la valorisation des matières premières marocaines contribuant ainsi à réduire la dépendance à l’importation. Il s’agit, selon Dr Jones Alami, Pr en Science des surfaces et de nanotechnologies, et directeur du Département des sciences des matériaux, de l’énergie et de la nanotechnologie (MSN) à l’UM6P, d’une nécessité pour combler les lacunes de notre économie. «C’est un changement de paradigme, où une matière première nationale pourrait être reconnue non seulement comme une marchandise, mais comme une opportunité de créer de la valeur, de renforcer les capacités, de développer de nouvelles entreprises et de concevoir des systèmes socio-économiques innovants, dans le contexte de notre nouveau modèle économique national », explique-t-il.
En tête des sujets de recherche sur lesquels les équipes de l’UM6P et Masen accélèrent la cadence, celui des batteries, identifié par les partenaires comme une priorité de collaboration. «La recherche sur la technologie des batteries est désormais une course mondiale, et je pense que le Maroc peut trouver sa place dans cette course, en partie parce que de nombreux métaux qui entrent dans la fabrication de batteries sont abondants dans notre pays, mais principalement parce que cette recherche contribuera à une valorisation plus poussée de l’acide phosphorique, la ‘’matière première’’ utilisée dans ce développement, et produite par notre sponsor de recherche OCP», indique Dr Alami.
La recherche sur le stockage d’énergie électrochimique au département de science des matériaux, d’énergie et de nano-ingénierie (MSN) de l’UM6P a débuté il y a environ 4 ans avec la participation d’une équipe de professeurs, post-doctorants et doctorants. Les premiers résultats sur le développement de matériaux LFP, à base d’acide phosphorique OCP, sont prometteurs avec une vision d’industrialisation qui se précise, selon le responsable. «Avec le soutien de nos partenaires et collaborateurs, nous réalisons un consortium qui, j’en suis convaincu, placera le Maroc sur la carte des producteurs de matériaux pour batteries et éventuellement du fabricant de batteries dans les 3-4 prochaines années», estime le spécialiste.


Entretien avec Dr Jones Alami, Pr en Science des surfaces et de nanotechnologies et directeur du Département des sciences des matériaux, de l’énergie et de la nanotechnologie à l’UM6P

«Le Maroc sera sur la carte des producteurs de matériaux pour batteries et éventuellement des fabricants de batteries dans les 3 à 4 prochaines années»

Le Matin-Éco : L’UM6P a toujours mis en avant son engagement pour le développement durable. La collaboration avec Masen s’inscrit-il dans cette même vision ?
Dr Jones Alami
: Effectivement, le développement durable est dans l’ADN des programmes de recherche, d’éducation et d’entrepreneuriat de l’UM6P. Quant à Masen, le développement durable occupe une place centrale dans l’approche de l’agence en matière de R&D et de ses activités, comme l’indique son nom «Agence marocaine pour l’énergie durable». On ne peut pas rechercher une meilleure complémentarité de vision, en termes de développement énergétique vert et durable. Depuis l’inauguration de l’UM6P par Sa Majesté le Roi, nous avons œuvré pour ancrer cette prise de conscience dans le tissu de nos activités, processus et partenariats. Une collaboration avec Masen, en tant que groupe responsable de la mise en œuvre et de la gestion des énergies renouvelables nationales au Maroc, correspond parfaitement à cette vision. Ainsi, notre collaboration avec l’équipe R&D de Masen comme base d’une future complémentarité s’inscrit dans un partenariat gagnant-gagnant qui permettra d’accélérer nos efforts respectifs pour atteindre nos objectifs de développement durable respectifs pour le Maroc et le continent.

La recherche et l’innovation sont deux axes primordiaux pour l’UM6P comme pour Masen. La collaboration entre les deux institutions est-elle à même de donner un nouvel élan pour la R&D au Maroc ?
Sans aucun doute. L’UM6P et Masen œuvrent à appuyer la R&D au Maroc. L’UM6P dispose aujourd’hui d’une grande infrastructure de recherche, avec des chercheurs de haut niveau du Maroc et de l’étranger et ambitionne de devenir une institution impactante et contribuer au développement de notre pays … mais cela ne suffit pas… c’est pourquoi l’Université – implantée en campus thématiques, à Benguérir, Rabat, Casablanca, Laâyoune et Mazagan – travaille résolument à construire des partenariats nationaux et internationaux pertinents et impactants. Chez UM6P, nous croyons au pouvoir de l’intelligence collective et que, avec une vision claire et un travail acharné, 1 + 1 peut se traduire par bien plus que 2. A cet égard, nous nous associons à des partenaires forts, comme le Laboratoire national d’argonne (ANL) des États-Unis et d’Hydro Québec du Canada ainsi que Masen, pour accélérer la réalisation de nos objectifs de recherche et d’entrepreneuriat. Notre collaboration avec Masen, en particulier, vise à faire prendre conscience que la recherche impactante nécessite une forte implication et collaboration entre le monde académique et le monde industriel.

Quel est, selon vous, l’impact de la valorisation des matières premières marocaines sur notre économie ?
Je pense que la valorisation de nos matières premières est une obligation et une nécessité pour le développement de notre pays car elle est la solution à nombre de nos carences économiques. Elle permettra à différents acteurs de la société de gravir la chaîne de valeur et ouvrira la voie à la fois aux chercheurs et aux industriels pour «oser» collaborer, prendre des risques calculés et contribuer en toute confiance à bâtir une culture nationale d’innovations de rupture et de recherches appliquées pertinentes. Ce serait en fait un changement de paradigme, où une matière première nationale pourrait être reconnue non seulement comme une marchandise mais comme une opportunité de créer de la valeur, de renforcer les capacités, de développer de nouvelles entreprises et de concevoir des systèmes socio-économiques innovants, dans le contexte de notre nouveau modèle économique national. Cela dit, je pense que l’impact ne peut être réalisé que si ces efforts sont accompagnés d’outils et de lois qui réglementent l’exportation de matières premières non valorisées, tout en mobilisant nos forces nationales de R&D et tout en activant des synergies avec les industries nationales.

Pourquoi vous avez retenu le thème des batteries comme priorité de votre collaboration ?
Selon de nombreuses études de marché, y compris Navigant Research, le marché mondial des batteries devrait connaître une croissance exponentielle. Seul, le stockage d’énergie relié au réseau devrait atteindre la barre des 35 GWh d’ici 2025. La recherche sur la technologie des batteries est désormais une course mondiale, et je pense que le Maroc peut trouver sa place dans cette course, en partie parce que de nombreux métaux qui entrent dans la fabrication de batteries sont abondants dans notre pays, mais principalement parce que cette recherche contribuera à une valorisation plus poussée de l’acide phosphorique, la «matière première» utilisée dans ce développement, et produite par notre sponsor de recherche OCP. Aujourd’hui, une grande partie de nos efforts se concentre sur le développement des batteries au lithium fer phosphate de prochaine génération, mieux connues sous le nom de batteries LFP. Dans ce contexte, je voudrais souligner que la part de la LFP dans le marché mondial du stockage en réseau devrait être d’environ 30% d’ici 2025, et que ce type de batteries devient progressivement une technologie importante pour le marché des véhicules électriques (VE), comme cela a été annoncé récemment par Tesla qui a affirmé que certains de leurs nouveaux véhicules électriques fonctionneront sur des batteries LFP. Cependant, avant d’avoir nos produits sur le marché, nous aurions besoin de tester nos résultats à grand échelle et de les faire certifier par des agences internationales bien qualifiées. C’est là que notre écosystème et nos partenaires, le Laboratoire national d’argonne, Hydro-Québec et Masen entrent en jeu. Nous sommes convaincus que grâce à notre consortium de classe mondiale dans le stockage d’énergie, nous atteindrons nos objectifs de recherche et de technologie, tout en plaçant notre université et notre pays dans la course des développeurs de matériaux de batterie.

À quel point le stockage massif de l’énergie pourrait-il être avantageux d’un point de vue environnemental dans le contexte énergétique du Maroc ?
Il y a un certain nombre de «drivers» pour le stockage massif d’énergie, je vais en citer 4 :
(1) Améliorer la flexibilité pour gérer l’intégration des technologies des énergies renouvelables dans un mix énergétique «agile» ; (2) Améliorer la résilience du réseau en permettant des ressources réparties hautement résilientes et des micro-réseaux pour se protéger contre les catastrophes naturelles ; (3) Améliorer l’efficacité économique des infrastructures grâce à une utilisation efficiente des «assets» du réseau ; et (4) Améliorer la fiabilité en minimisant les intermittences du réseau électrique. Chacun de ces points contribue à une meilleure efficacité énergétique et, par la suite, à une moindre dépendance aux énergies fossiles. Cela s’ajoute aux avantages environnementaux liés à une diminution des émissions de gaz à effet de serre et à une contribution à des villes et des environnements plus propres, qui soutiennent directement les engagements du Maroc aux résolutions convenues dans la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et ses objectifs COP 22.

Où en sont les recherches pour le développement de matériaux LFP, à base d’acide phosphorique. À quand un passage à l’étape industrialisation ?
Ce sont des moments très excitants… les recherches sur l’acide phosphorique que nous avons réalisées à l’UM6P montrent que nous sommes sur la bonne voie. Notre équipe de recherche sur les batteries, composée de jeunes scientifiques marocains brillants et comprenant des diasporas marocaines des États-unis, du Japon, de la France, de l’Allemagne, de la Suède et de la Belgique, a progressé avec succès dans ce domaine, grâce en partie au financement de la recherche de la fondation OCP et OCP SA. Maintenant, pour amener nos résultats au stade de l’industrialisation, nous nous associons à des scientifiques de classe mondiale, y compris notre professeur affilié Khalil Amine (chef de la recherche sur les batteries au Laboratoire National d’Argonne (ANL) aux États-Unis, professeur à l’Université de Chicago et professeur adjoint à l’Université de Stanford) et d’autres collaborateurs de la Suède et de l’Allemagne. Avec le soutien de nos partenaires et collaborateurs, nous réalisons un consortium qui, j’en suis convaincu, placera le Maroc sur la carte des producteurs de matériaux pour batteries et éventuellement du fabricant de batteries dans les 3-4 prochaines années.

 
قسم علوم المواد والطاقة وهندسة النانو في جامعة محمد السادس التقنية UM6P والوكالة المغربية للطاقة المستدامة MASEN وبتمويل من المكتب الشريف للفوسفاط OCP

يعززان تعاونهما للوصول إلى مرحلة صناعة البطاريات

L’UM6P et Masen renforcent leur coopération pour atteindre le cap d’industrialisation des batteries

L’UM6P et Masen annoncent passer à la vitesse supérieure pour la valorisation des matières premières marocaines. Leur partenariat dans le domaine des batteries avance à pas sûrs avec une visée sur l’industrialisation pour positionner le Maroc dans la course mondiale de cette technologie.

Renforcer la coopération entre le monde académique et le monde industriel. C’est l’un des objectifs stratégiques de la collaboration entre l’Université Mohammed VI Polytechnique (UMP6) et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen). En effet, les deux institutions ont développé un partenariat orienté principalement sur la recherche et le développement dans les secteurs industriel et de l’énergie mettant à contribution leur savoir-faire ainsi que leur infrastructure complémentaire de laboratoire et de prototypage. L’un des axes clés de ce partenariat est la valorisation des matières premières marocaines contribuant ainsi à réduire la dépendance à l’importation. Il s’agit, selon Dr Jones Alami, Pr en Science des surfaces et de nanotechnologies, et directeur du Département des sciences des matériaux, de l’énergie et de la nanotechnologie (MSN) à l’UM6P, d’une nécessité pour combler les lacunes de notre économie. «C’est un changement de paradigme, où une matière première nationale pourrait être reconnue non seulement comme une marchandise, mais comme une opportunité de créer de la valeur, de renforcer les capacités, de développer de nouvelles entreprises et de concevoir des systèmes socio-économiques innovants, dans le contexte de notre nouveau modèle économique national », explique-t-il.
En tête des sujets de recherche sur lesquels les équipes de l’UM6P et Masen accélèrent la cadence, celui des batteries, identifié par les partenaires comme une priorité de collaboration. «La recherche sur la technologie des batteries est désormais une course mondiale, et je pense que le Maroc peut trouver sa place dans cette course, en partie parce que de nombreux métaux qui entrent dans la fabrication de batteries sont abondants dans notre pays, mais principalement parce que cette recherche contribuera à une valorisation plus poussée de l’acide phosphorique, la ‘’matière première’’ utilisée dans ce développement, et produite par notre sponsor de recherche OCP», indique Dr Alami.
La recherche sur le stockage d’énergie électrochimique au département de science des matériaux, d’énergie et de nano-ingénierie (MSN) de l’UM6P a débuté il y a environ 4 ans avec la participation d’une équipe de professeurs, post-doctorants et doctorants. Les premiers résultats sur le développement de matériaux LFP, à base d’acide phosphorique OCP, sont prometteurs avec une vision d’industrialisation qui se précise, selon le responsable. «Avec le soutien de nos partenaires et collaborateurs, nous réalisons un consortium qui, j’en suis convaincu, placera le Maroc sur la carte des producteurs de matériaux pour batteries et éventuellement du fabricant de batteries dans les 3-4 prochaines années», estime le spécialiste.


Entretien avec Dr Jones Alami, Pr en Science des surfaces et de nanotechnologies et directeur du Département des sciences des matériaux, de l’énergie et de la nanotechnologie à l’UM6P

«Le Maroc sera sur la carte des producteurs de matériaux pour batteries et éventuellement des fabricants de batteries dans les 3 à 4 prochaines années»

Le Matin-Éco : L’UM6P a toujours mis en avant son engagement pour le développement durable. La collaboration avec Masen s’inscrit-il dans cette même vision ?
Dr Jones Alami
: Effectivement, le développement durable est dans l’ADN des programmes de recherche, d’éducation et d’entrepreneuriat de l’UM6P. Quant à Masen, le développement durable occupe une place centrale dans l’approche de l’agence en matière de R&D et de ses activités, comme l’indique son nom «Agence marocaine pour l’énergie durable». On ne peut pas rechercher une meilleure complémentarité de vision, en termes de développement énergétique vert et durable. Depuis l’inauguration de l’UM6P par Sa Majesté le Roi, nous avons œuvré pour ancrer cette prise de conscience dans le tissu de nos activités, processus et partenariats. Une collaboration avec Masen, en tant que groupe responsable de la mise en œuvre et de la gestion des énergies renouvelables nationales au Maroc, correspond parfaitement à cette vision. Ainsi, notre collaboration avec l’équipe R&D de Masen comme base d’une future complémentarité s’inscrit dans un partenariat gagnant-gagnant qui permettra d’accélérer nos efforts respectifs pour atteindre nos objectifs de développement durable respectifs pour le Maroc et le continent.

La recherche et l’innovation sont deux axes primordiaux pour l’UM6P comme pour Masen. La collaboration entre les deux institutions est-elle à même de donner un nouvel élan pour la R&D au Maroc ?
Sans aucun doute. L’UM6P et Masen œuvrent à appuyer la R&D au Maroc. L’UM6P dispose aujourd’hui d’une grande infrastructure de recherche, avec des chercheurs de haut niveau du Maroc et de l’étranger et ambitionne de devenir une institution impactante et contribuer au développement de notre pays … mais cela ne suffit pas… c’est pourquoi l’Université – implantée en campus thématiques, à Benguérir, Rabat, Casablanca, Laâyoune et Mazagan – travaille résolument à construire des partenariats nationaux et internationaux pertinents et impactants. Chez UM6P, nous croyons au pouvoir de l’intelligence collective et que, avec une vision claire et un travail acharné, 1 + 1 peut se traduire par bien plus que 2. A cet égard, nous nous associons à des partenaires forts, comme le Laboratoire national d’argonne (ANL) des États-Unis et d’Hydro Québec du Canada ainsi que Masen, pour accélérer la réalisation de nos objectifs de recherche et d’entrepreneuriat. Notre collaboration avec Masen, en particulier, vise à faire prendre conscience que la recherche impactante nécessite une forte implication et collaboration entre le monde académique et le monde industriel.

Quel est, selon vous, l’impact de la valorisation des matières premières marocaines sur notre économie ?
Je pense que la valorisation de nos matières premières est une obligation et une nécessité pour le développement de notre pays car elle est la solution à nombre de nos carences économiques. Elle permettra à différents acteurs de la société de gravir la chaîne de valeur et ouvrira la voie à la fois aux chercheurs et aux industriels pour «oser» collaborer, prendre des risques calculés et contribuer en toute confiance à bâtir une culture nationale d’innovations de rupture et de recherches appliquées pertinentes. Ce serait en fait un changement de paradigme, où une matière première nationale pourrait être reconnue non seulement comme une marchandise mais comme une opportunité de créer de la valeur, de renforcer les capacités, de développer de nouvelles entreprises et de concevoir des systèmes socio-économiques innovants, dans le contexte de notre nouveau modèle économique national. Cela dit, je pense que l’impact ne peut être réalisé que si ces efforts sont accompagnés d’outils et de lois qui réglementent l’exportation de matières premières non valorisées, tout en mobilisant nos forces nationales de R&D et tout en activant des synergies avec les industries nationales.

Pourquoi vous avez retenu le thème des batteries comme priorité de votre collaboration ?
Selon de nombreuses études de marché, y compris Navigant Research, le marché mondial des batteries devrait connaître une croissance exponentielle. Seul, le stockage d’énergie relié au réseau devrait atteindre la barre des 35 GWh d’ici 2025. La recherche sur la technologie des batteries est désormais une course mondiale, et je pense que le Maroc peut trouver sa place dans cette course, en partie parce que de nombreux métaux qui entrent dans la fabrication de batteries sont abondants dans notre pays, mais principalement parce que cette recherche contribuera à une valorisation plus poussée de l’acide phosphorique, la «matière première» utilisée dans ce développement, et produite par notre sponsor de recherche OCP. Aujourd’hui, une grande partie de nos efforts se concentre sur le développement des batteries au lithium fer phosphate de prochaine génération, mieux connues sous le nom de batteries LFP. Dans ce contexte, je voudrais souligner que la part de la LFP dans le marché mondial du stockage en réseau devrait être d’environ 30% d’ici 2025, et que ce type de batteries devient progressivement une technologie importante pour le marché des véhicules électriques (VE), comme cela a été annoncé récemment par Tesla qui a affirmé que certains de leurs nouveaux véhicules électriques fonctionneront sur des batteries LFP. Cependant, avant d’avoir nos produits sur le marché, nous aurions besoin de tester nos résultats à grand échelle et de les faire certifier par des agences internationales bien qualifiées. C’est là que notre écosystème et nos partenaires, le Laboratoire national d’argonne, Hydro-Québec et Masen entrent en jeu. Nous sommes convaincus que grâce à notre consortium de classe mondiale dans le stockage d’énergie, nous atteindrons nos objectifs de recherche et de technologie, tout en plaçant notre université et notre pays dans la course des développeurs de matériaux de batterie.

À quel point le stockage massif de l’énergie pourrait-il être avantageux d’un point de vue environnemental dans le contexte énergétique du Maroc ?
Il y a un certain nombre de «drivers» pour le stockage massif d’énergie, je vais en citer 4 :
(1) Améliorer la flexibilité pour gérer l’intégration des technologies des énergies renouvelables dans un mix énergétique «agile» ; (2) Améliorer la résilience du réseau en permettant des ressources réparties hautement résilientes et des micro-réseaux pour se protéger contre les catastrophes naturelles ; (3) Améliorer l’efficacité économique des infrastructures grâce à une utilisation efficiente des «assets» du réseau ; et (4) Améliorer la fiabilité en minimisant les intermittences du réseau électrique. Chacun de ces points contribue à une meilleure efficacité énergétique et, par la suite, à une moindre dépendance aux énergies fossiles. Cela s’ajoute aux avantages environnementaux liés à une diminution des émissions de gaz à effet de serre et à une contribution à des villes et des environnements plus propres, qui soutiennent directement les engagements du Maroc aux résolutions convenues dans la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et ses objectifs COP 22.

Où en sont les recherches pour le développement de matériaux LFP, à base d’acide phosphorique. À quand un passage à l’étape industrialisation ?
Ce sont des moments très excitants… les recherches sur l’acide phosphorique que nous avons réalisées à l’UM6P montrent que nous sommes sur la bonne voie. Notre équipe de recherche sur les batteries, composée de jeunes scientifiques marocains brillants et comprenant des diasporas marocaines des États-unis, du Japon, de la France, de l’Allemagne, de la Suède et de la Belgique, a progressé avec succès dans ce domaine, grâce en partie au financement de la recherche de la fondation OCP et OCP SA. Maintenant, pour amener nos résultats au stade de l’industrialisation, nous nous associons à des scientifiques de classe mondiale, y compris notre professeur affilié Khalil Amine (chef de la recherche sur les batteries au Laboratoire National d’Argonne (ANL) aux États-Unis, professeur à l’Université de Chicago et professeur adjoint à l’Université de Stanford) et d’autres collaborateurs de la Suède et de l’Allemagne. Avec le soutien de nos partenaires et collaborateurs, nous réalisons un consortium qui, j’en suis convaincu, placera le Maroc sur la carte des producteurs de matériaux pour batteries et éventuellement du fabricant de batteries dans les 3-4 prochaines années.


الجميل علماءنا في كل العالم من الولايات المتحدة ودول أوروبا يساعدون بلدهم لصناعة بطارية مغربية بكمياء مغربية :love::love::love:
 
المغرب على وشك الانتهاء من تشييد طريق سريع بطول ألف كيلومتر بقلب الصحراء المغربية
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يقترب المغرب، البلد الذي لا يتوفر لا على غاز ولا على بترول، وبالوسائل القليلة المتاحة له ، من الانتهاء من مشروع، وحدها البلدان الغنية التي بمقدورها التخطيط له وتمويله : طريق سريع بأزيد من 1000 كيلومتر بين تزنيت والداخلة، مرورا بالعيون، بميزانية تناهز 10 مليارات درهم.

ويضيف المغرب بهذه الطريق لبنة وتحفة جديدة الى صرح إنجازاته الضخمة من قبيل القطار فائق السرعة وميناء طنجة المتوسط ومجمع نور...

ولهذه المشروع الضخم، فضلا عن تأثيره في التثبيت النهائي للأقاليم الجنوبية في محيطها الطبيعي، بعدا قاريا يمنحها تأثيرا استراتيجيا لا يمكن إنكاره.

ولم تكن إفريقيا جنوب الصحراء قريبة قط بهذا الشكل، حيث سيعطي هذا المشروع دفعة قوية لتدفق التبادل البشري والمبادلات الاقتصادية والثقافية بين المملكة وبلدان من قبيل موريتانيا والسنغال ومالي.

وكان مشروع الطريق السريع تيزنيت – الداخلة، الذي وصفه وزير التجهيز والنقل واللوجيستيك والماء، عبد القادر اعمارة، ب"الضخم"، ثمرة اتفاقية شراكة موقعة بين يدي صاحب الجلالة الملك محمد السادس بالعيون سنة 2015، في إطار النموذج التنموي الجديد للأقاليم الجنوبية للمملكة.

ويهم المشروع، الذي له وقع مباشر على المعيش اليومي لساكنة تفوق مليوني نسمة تتوزع على عشرة أقاليم جنوب المغرب، تثنية الطريق الوطنية رقم 1 الرابط بين تزنيت والعيون على طول 555 كلم، وتعزيز وتوسيع الطريق إلى 9 أمتار بين العيون والداخلة على طول 500 كلم .

ويمول الطريق السريع تزنيت – الداخلة من طرف الدولة والجهات الأربع المعنية (العيون الساقية الحمراء، كلميم واد نون، الداخلة واد الذهب وسوس ماسة) في حدود 8,5 مليار درهم، يضاف إليها مليار درهم لمشروع الطريق الدائرية غرب مدينة العيون على طول 7 كيلومترات ومعبر واد الساقية الحمراء.

وبالنسبة لساكنة الصحراء المغربية، تحديدا، فإن مشروع الطريق السريع تزنيت – الداخلة هو حلم بدأ يتحقق على أرض الواقع بالفعل.

وفي أفق أقل من سنتين، سيصبح العبور المزعج للمنعرجات الملتوية الرابطة بين تيزنيت وكلميم والطرق الرملية بين طان طان والعيون أو بين هذه الأخيرة ومدينة الداخلة التي تقطعها يوميا مئات الشاحنات الكبيرة المحملة بالأسماك، ممتعا لأصحاب السيارات عوض أن تكون رحلة شاقة ومتعبة كما هو عليه الأمر الآن، فحتى إن لم تكن طريقا سيارا، فهي تحمل كثيرا من صفاتها ومميزاتها.

وبالفعل، سيمكن إنجاز هذا المشروع من تقليص مدة وكلفة التنقل وتحسين سيولة حركة السير ومستوى الخدمة والسلامة الطرقية، كما سيسهل حركة نقل البضائع بين المدن الجنوبية للمملكة والمراكز الرئيسية للإنتاج والتوزيع.

ولتنفيذ هذا المشروع في أفضل الظروف، أحدثت وزارة التجهيز بنية لهذه الغاية مقرها العيون.

ويتواجد المهندسون والتقنيون التابعون لهذه البنية يوميا بالميدان للإشراف ومراقبة عمل المقاولات المكلفة بإنجاز 15 مقطعا المكونة لهذا المشروع .

وأكيد أن المهمة ليست سهلة والتحدي كبير. فالمهندسون مطالبون بإبراز قدراتهم الابتكارية وبذل مجهود على المستوى المفاهيمي والتقني لتجاوز معيقات بيئة صحراوية غير مضيافة، حيث يتوجب الانطلاق من الصفر في أماكن كثيرة وذلط على اعتبار أن الوجود الإسباني لم يستثمر قط في البنيات التحتية الطرقية في هذا الجزء من التراب الوطني.

وأمام هذا الإكراه الرئيسي، يتعين تشييد طريق سريع على موقع رئيس على امتداد 162 كلم وإنجاز طريق سريع عن طريق تثنية الطريق الوطنية رقم 1 على طول 393 كيلومترا.

ولكن، وبالرغم من طبيعة الميدان وتعقد التضاريس الجغرافية، فإن الأشغال في هذا المشروع تسير بوتيرة مطردة على مستوى جميع المحاور.

وفي هذا الإطار، أكد ياسين زيتون، رئيس قسم الأشغال بالقسم الشمالي بالمديرية المؤقتة لتهيئة الطريق الوطنية رقم واحد بين تيزنيت والداخلة، أن المقطع الأول من هذا المحور والممتد من تزنيت الى سيدي إفني (37 كلم) بلغت نسبة تقدم الأشغال به 41 في المائة.

أما بالمقطع الرابع الممتد من المدخل الجنوبي لكلميم الى زرويلة (نحو 6ر 22 كلم ) فبلغت بنسبة تقدم الأشغال به 92 في المائة.

وتسجل نفس الملاحظة على مستوى محور جهة العيون الساقية الحمراء. وهذا ما يؤكده مدير مديرية التهيئة المؤقتة للطريق الوطنية رقم 1 الرابطة بين تيزنيت والداخلة، عبد الله الرايس، لوكالة المغرب العربي للأنباء بقوله إن نسبة الأشغال تناهز 59 بالمائة مع وصول نسبة إنجاز مقاطع طرقية بين طرفاية والعيون نسبة 84 بالمائة.

وبخصوص توسيع وتقوية الطريق الوطنية رقم1 التي تربط بين العيون والداخلة على طول 500 كيلومتر، فالمشروع في مراحله الأخيرة، وبدأ خبراء الطرق والمستخدمون العاديون في التنويه بجودته وسلامة مساره .

ويبدي مسؤولو المديرية تفاؤلهم لانتهاء الأشغال في الآجال المحددة، ممتسلحين بتقدم الأشغال بالأوراش وبإرادة الدولة للقيام بكل ما يلزم ليطلق المشروع في الآجال المحددة مع نهاية 2021.

وحذر الوزير اعمارة، الذي تفقد مؤخرا المقطع الرابط بين طرفاية والعيون، المتعهدين بأنه لا يمكن التساهل مع أي تأخير غير مبرر في هذا المشروع.

وقد وجدت شركات نفسها خارج المشروع بعد فسخ العقود معها.

ولم توقف ظروف الحجر الصحي الذي أقره المغرب لمحاربة تفشي جائحة فيروس كورونا المستجد (كويد 19 ) الأشغال بهذا المشروع الضخم ، وذلك لسببين ، أولهما احترام الالتزام الرسمي الموقع بين يدي صاحب الجلالة الملك محمد السادس، وثانيهما إنجاح مشروع محوري سيرسم مستقبل الأقاليم الجنوبية.
 
بقيمة 1 مليار دولار و على امتداد اكثر من 1000 كلم، تحديد نهاية السنة المقبلة كأخر اجل لتسليم الطريق السريع الرابط بين مدنتي تزنيت و الداخلة.
الطريق السريع ستكون له انعكاسات اجتماعية و اقتصادية ليس فقط على ملاين السكان بالجهات و الاقاليم المغربية، بما فيها الاقاليم الجنوبية، بل حتى ساكنة و اقتصاديات دول غرب افريقيا و على رأسها موريتانيا، السنغال، مالى و الكودفوار مما سيعزز التعاون جنوب جنوب و يرسخ مكانة المغرب كنقطة ربط بين اوربا و المغرب.

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أشادت الحكومة السودانية بدور المملكة المغربية وحرصها علي دعم البحوث العلمية و تقديم العديد من المنح للطلاب السودانيين وكشفت عن رغبتها لإقامة توأمة بين الجامعات السودانية والمغربية وخلق قنوات لتبادل الاساتذة والطلاب.
وقال القائم بالأعمال بالانابة فى السفارة السودانية بالمغرب السيد/ حسام الدين الطيب ان السودان يتطلع الى الاستفادة من فرص التعليم القيمة المتوفرة بالمملكة واكد على متانة العلاقات الثنائية بين البلدين الشقيقين
َوشكرت السفارة الوكالة المغربية للتعاون الدولي وجامعة ابن طفيل ممثلة فى رئيسها واساتذتها علي اتاحتهم الفرصة للاستاذ عاصم كمال الدين لنيل درجة الدكتوراة في اللغة الفرنسية ،مبعوث وزارة التعليم العالي من جامعة الخرطوم كلية الاداب قسم اللغة الفرنسية والذي كرمته السفارة السودانية فى الرباط يوم الأحد الماضي بجامعة ابن طفيل بميزة "مشرف جدا" وتهنئة اللجنة والتوصية بالطبع لاطروحته التي قدمها باستخدام تقنية الفيديو وطريقة "برايل " بعنوان "التناوب اللغوي في قاعة تدريس اللغة الفرنسية كلغة أجنبية بجامعة الخرطوم ".
وشرف التكريم د/ حفيظة العمراني "مشرفة البحث "، د/لطفي بن عبود /د .مليكة باحمد ، الى جانب د/ عبدالعزيز مناضل استاذ بجامعة ابن طفيل وممثل الاتحاد الدولي للجامعات بالمغرب .بالاضافة الي اسرة المحتفى به واعضاء السفارة.

واشاد القائم بالاعمال فى كلمته بالأداء المتميز لجامعة ابن طفيل واهتمامها بالطلاب من ذوي الاعاقة ،وحرصها على توفير كافة التسهيلات الممكنة للاستفادة من قدراتهم وتعزيز اندماجهم فى الحياة الجامعية اكاديميا واجتماعيا.​
 
مرحبا بإخواننا السودانيين.. من أطيب خلق الله عشرة..
و لنا فيهم إخوة من قبيلة المغاربة هناك
 
توبا خيرا لكم وعتذرو عن كل الخبث والجرائم التي قمتم بها تجاه المغرب خيرا لكم وتصالحو بطردكم المرتزقة فلن تجدون قريبا إلا المغرب ليقف معكم
 
ارجوكم لا تحولو المنتدى لاصوات مغاربية Comment section
 
بوليسيات بـ "الحايك " لإستقبال الرئيس الفرنسي إيمانويل ماكرون بالجزائر ! الله اكبر


 
فان تبتم فعفى الله عما سلف وان عدتم عدنا والتوبة لن تكلفكم شيئا
أن تعترفو بالحق وهو مغربية صحرائه وان تكفو عن الحفر التي تحفرونها في الطرقات وسنكون اخوة الأمر بسيط جدا جدا
 
ومن يراس اصوات مغاربية غيرهم كل ما يجيدونه اشعال الفتنة
فقط اوقفوا الهجوم على مواضيع بعضكم البعض كل واحد يشد ببوشتو كيما يقولوا و حاولو في المواضيع المشتركة التقيد بالموضوع و عدم الهجوم الشخصي و التقيد بقوانين المنتدى
 
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