Rafale : Dassault en négociations très actives avec les Emirats
Dassault a envoyé une équipe de négociateurs sur place le week-end dernier boucler les derniers détails d'une proposition technique et commerciale. Les Emiriens évoquent l'échéance du Dubai Airshow, mi-novembre. L'expérience brésilienne incite cependant à la prudence
Entamées il y a un peu plus de trois ans, les négociations pour la vente d'une soixantaine de Rafale aux Emirats arabes unis se sont accélérées ces derniers jours. A la demande d'Abu Dhabi, Dassault a envoyé sur place le week-end dernier une équipe pour boucler une proposition technique et financière, a-t-on appris de sources concordantes. Celle-ci pourrait être remise d'ici à la mi-septembre.
Les Emiriens auraient évoqué l'échéance du Salon Dubai Air-show, qui ouvre ses portes le 13 novembre, pour une possible annonce. Ils pourraient alors officialiser l'entrée en phase finale des négociations.
L'expérience brésilienne incite toutefois à la prudence. Fin 2010, à l'approche du départ du président Lula, l'optimisme dominait encore dans le camp français. A tort. Crise aidant, Dilma Roussef qui a succédé au président Lula, a renvoyé sine die la modernisation de l'aviation de combat du pays.
Aux Emirats, le contexte est différent, puisqu'il ne s'agit pas d'un appel d'offres, mais d'une négociation de gré à gré. Les autorités locales sont donc davantage maîtresses de leur calendrier.
Forte d'une armada de 80 F-16 et de 60 Mirage 2000 tous très modernes, l'armée de l'air des Emirats n'a pas - sur le papier -d'obligation urgente de renouveler sa flotte. Evoquer une échéance pourrait constituer un moyen de faire pression sur Dassault pour baisser les prix. « Pour qu'ils annoncent quelque chose lors du Dubai Airshow, il faut qu'ils aient une raison majeure de le faire », confirme un observateur.
Du côté de l'Elysée, l'agenda est différent. Contrairement à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy s'est beaucoup impliqué pour défendre le Rafale sur la scène internationale. A quelques mois de la présidentielle, l'annonce de la première vente à l'export serait du plus bel effet. Quitte à ce que la signature du contrat en bonne et due forme intervienne après mai 2012.
En attendant, les négociations avancent comme jamais depuis qu'Abu Dhabi a annoncé leur ouverture par un communiqué de quelques lignes, en juin 2008. Tous les chapitres sont ouverts. La configuration technique ? Elle devrait finalement être proche de celle du modèle français, avec un radar dont la portée sera améliorée, mais un moteur de 7,5 tonnes de poussée, et non plus de 9 tonnes. La guerre en Libye y est pour beaucoup : elle a démontré toutes les capacités de l'appareil. Le volet maintenance est en cours de finalisation ; l'armée de l'air française a fait des propositions à son homologue pour la formation et une offre est sur la table pour l'armement (missiles 2ASM et Meteor de MBDA).
Reste une question de taille : si les négociations débouchent, quid des Mirage 2000 émiriens ? La France s'est-elle engagée à les reprendre pour essayer de les revendre ensuite ? Auquel cas l'impact sur les finances publiques ne sera pas neutre. Chaque appareil est estimé à 20 millions d'euros environ. Soit 1,2 milliard au total pour les 60 exemplaires. Si Abu Dhabi achète des Rafale, leur livraison sera cependant étalée sur plusieurs années. La reprise éventuelle des Mirage sera donc étalée elle aussi. Qui plus est, du fait de leur très bon rapport qualité-prix, ces appareils peuvent intéresser des pays à la flotte vieillissante, mais aux moyens limités. Enfin, la France pourra cofinancer tout ou partie des évolutions de son programme Rafale avec les EAU, plutôt que de payer toute seule.
Contacté, Dassault n'a pas souhaité commenter ces informations
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201615946752-rafale-dassault-en-negociations-tres-actives-avec-les-emirats-216279.php
قامت شركة داسو بإرسال وفد من الشركه إلى الإمارات وتأتى هذه الزياره
بناء على طلب أبوظبى لوضع النقاط النهائيه لصفقة الرافال
وتأمل داسو أن تفوز بالصفقه على منافستها الرئيسيه الأف18سوبر هورنيت
وتتوقع أن يتم الإتفاق النهائى على الصفقه فى منتصف شهر نوفمبر القادم
خلال إنعقاد المعرض الجوى فى الإمارات
وعلى الجانب الأخر حققت الشركه تقدمآ ملحوظآ فى المناقصه البرازيليه
ولكن الشركه تدعو لعدم التفأول المفرط
ومن المعروف إن الأمارات تريد شراء 60 مقاتله حديثه لإحلالها مكان الميراج 9-2000
وتقدمت داسو بعرضها منذ ثلاثة سنوات
وعرضت تسويق مقاتلات الميراج الإماراتيه والتى يبلغ سعر الواحده منها حاليآ 20مليون يورو
وهذه المقاتلات حديثه
ولهذا السبب الإمارات غير متسرعه وتستمر لكسب الوقت للضغط على داسو
ومن جانب الإمارات أبدت إعتراضها على أشياء كثيره فى الرافال
مثل المحرك والرادار وتقول داسو إن الدور الذى لعبته الرافال فى الحرب على ليبيا
سييزيد من فرص فوزها بالعقد
وإن تطوير المقاتله سيتم بالمشاركه بين فرنسا والإمارات ولن تتحمل الإمارات التكاليف وحدها
Dassault a envoyé une équipe de négociateurs sur place le week-end dernier boucler les derniers détails d'une proposition technique et commerciale. Les Emiriens évoquent l'échéance du Dubai Airshow, mi-novembre. L'expérience brésilienne incite cependant à la prudence
Entamées il y a un peu plus de trois ans, les négociations pour la vente d'une soixantaine de Rafale aux Emirats arabes unis se sont accélérées ces derniers jours. A la demande d'Abu Dhabi, Dassault a envoyé sur place le week-end dernier une équipe pour boucler une proposition technique et financière, a-t-on appris de sources concordantes. Celle-ci pourrait être remise d'ici à la mi-septembre.
Les Emiriens auraient évoqué l'échéance du Salon Dubai Air-show, qui ouvre ses portes le 13 novembre, pour une possible annonce. Ils pourraient alors officialiser l'entrée en phase finale des négociations.
L'expérience brésilienne incite toutefois à la prudence. Fin 2010, à l'approche du départ du président Lula, l'optimisme dominait encore dans le camp français. A tort. Crise aidant, Dilma Roussef qui a succédé au président Lula, a renvoyé sine die la modernisation de l'aviation de combat du pays.
Aux Emirats, le contexte est différent, puisqu'il ne s'agit pas d'un appel d'offres, mais d'une négociation de gré à gré. Les autorités locales sont donc davantage maîtresses de leur calendrier.
Forte d'une armada de 80 F-16 et de 60 Mirage 2000 tous très modernes, l'armée de l'air des Emirats n'a pas - sur le papier -d'obligation urgente de renouveler sa flotte. Evoquer une échéance pourrait constituer un moyen de faire pression sur Dassault pour baisser les prix. « Pour qu'ils annoncent quelque chose lors du Dubai Airshow, il faut qu'ils aient une raison majeure de le faire », confirme un observateur.
Du côté de l'Elysée, l'agenda est différent. Contrairement à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy s'est beaucoup impliqué pour défendre le Rafale sur la scène internationale. A quelques mois de la présidentielle, l'annonce de la première vente à l'export serait du plus bel effet. Quitte à ce que la signature du contrat en bonne et due forme intervienne après mai 2012.
En attendant, les négociations avancent comme jamais depuis qu'Abu Dhabi a annoncé leur ouverture par un communiqué de quelques lignes, en juin 2008. Tous les chapitres sont ouverts. La configuration technique ? Elle devrait finalement être proche de celle du modèle français, avec un radar dont la portée sera améliorée, mais un moteur de 7,5 tonnes de poussée, et non plus de 9 tonnes. La guerre en Libye y est pour beaucoup : elle a démontré toutes les capacités de l'appareil. Le volet maintenance est en cours de finalisation ; l'armée de l'air française a fait des propositions à son homologue pour la formation et une offre est sur la table pour l'armement (missiles 2ASM et Meteor de MBDA).
Reste une question de taille : si les négociations débouchent, quid des Mirage 2000 émiriens ? La France s'est-elle engagée à les reprendre pour essayer de les revendre ensuite ? Auquel cas l'impact sur les finances publiques ne sera pas neutre. Chaque appareil est estimé à 20 millions d'euros environ. Soit 1,2 milliard au total pour les 60 exemplaires. Si Abu Dhabi achète des Rafale, leur livraison sera cependant étalée sur plusieurs années. La reprise éventuelle des Mirage sera donc étalée elle aussi. Qui plus est, du fait de leur très bon rapport qualité-prix, ces appareils peuvent intéresser des pays à la flotte vieillissante, mais aux moyens limités. Enfin, la France pourra cofinancer tout ou partie des évolutions de son programme Rafale avec les EAU, plutôt que de payer toute seule.
Contacté, Dassault n'a pas souhaité commenter ces informations
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201615946752-rafale-dassault-en-negociations-tres-actives-avec-les-emirats-216279.php
قامت شركة داسو بإرسال وفد من الشركه إلى الإمارات وتأتى هذه الزياره
بناء على طلب أبوظبى لوضع النقاط النهائيه لصفقة الرافال
وتأمل داسو أن تفوز بالصفقه على منافستها الرئيسيه الأف18سوبر هورنيت
وتتوقع أن يتم الإتفاق النهائى على الصفقه فى منتصف شهر نوفمبر القادم
خلال إنعقاد المعرض الجوى فى الإمارات
وعلى الجانب الأخر حققت الشركه تقدمآ ملحوظآ فى المناقصه البرازيليه
ولكن الشركه تدعو لعدم التفأول المفرط
ومن المعروف إن الأمارات تريد شراء 60 مقاتله حديثه لإحلالها مكان الميراج 9-2000
وتقدمت داسو بعرضها منذ ثلاثة سنوات
وعرضت تسويق مقاتلات الميراج الإماراتيه والتى يبلغ سعر الواحده منها حاليآ 20مليون يورو
وهذه المقاتلات حديثه
ولهذا السبب الإمارات غير متسرعه وتستمر لكسب الوقت للضغط على داسو
ومن جانب الإمارات أبدت إعتراضها على أشياء كثيره فى الرافال
مثل المحرك والرادار وتقول داسو إن الدور الذى لعبته الرافال فى الحرب على ليبيا
سييزيد من فرص فوزها بالعقد
وإن تطوير المقاتله سيتم بالمشاركه بين فرنسا والإمارات ولن تتحمل الإمارات التكاليف وحدها