مفاوضات مصريه فرنسيه لزياده الرافال

عاجل | صحيفة التريبيون الفرنسية : مفاوضات فرنسية مصرية حول مقاتلات رافال إضافية و تسليح حاملتى المروحيات من الفئة ميسترال وسط إحتمالات بتفعيل مفاوضات بيع 2 كورفيت جويند إضافى

الصحيفة ذكرت أن علاقات التعاون الدفاعي بين مصر و فرنسا عادت بشكل قوي و ملفت مؤخراً بعد تدخل تركيا في الملف الليبي و نوايا مصر للتصدي للتحركات التركية المعادية و نوهت الصحيفة إلى أن مصر تحتاج إلى المزيد من الأسلحة ، و بشكل خاص الطائرات المقاتلة سواء من روسيا أو فرنسا

و لفتت الصحيفة الفرنسية إلى أن المفاوضات بين الجانبين تتركز حالياً فى المقام الأول حول مقاتلات رافال إضافية فضلاً عن مفاوضات مع شركة MBDA لتسليح حاملتي المروحيات جمال عبد الناصر و أنور السادات وسط إحتمالات وسط إحتمالات بتفعيل مفاوضات عقد بيع 2 كورفيت جويند إضافى و قالت الصحيفة أيضاً أن مصر تحتاج إلى أنظمة مراقبة جديدة و فى سياق ذلك يعرض الروس على مصر أقمار مراقبة كهروبصرية و من جانبها تعرض شركة تاليس Thales أقمار تصوير راداري

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كيف اشترك وانا ثقافتي الفرنسية مش ولا بد؟ ?
Pardon my French lol
 
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الا مشاركاتي طبعا :cool:
 
فيه امور واضحة ممنوعة عن مصر التانكر والاستاند اوف والكروز في الشق الغربي

التوجه لروسيا افضل لمصر ..
لا غير ممنوع على مصر سوي من امريكا و استغلوا أن شريحة gbs الخاصة بتوجيه الصاروخ سكالب يتم تصنيعها في شركة MBDA فرع امريكا و منعوا توريدها الي فرنسا لحساب الجيش المصري ففرنسا ستصنعها محليا بسعر أعلي لان أجور العمال في فرنسا أعلي و هناك ضرائب على المحروقات و خلافة تسبب ارتفاع أسعار المكون الفرنسي لكن مش ذنبنا و لن ندفع فارق السعر فهناك عقد و كان قرار وزارة الدفاع الفرنسية الاكتفاء الذاتي بمكونات السلاح محليا حتي لا يتم ابتزازهم و إفساد صفقاتهم من أطراف أخري كالولايات المتحدة
 
لا غير ممنوع على مصر سوي من امريكا و استغلوا أن شريحة gbs الخاصة بتوجيه الصاروخ سكالب يتم تصنيعها في شركة MBDA فرع امريكا و منعوا توريدها الي فرنسا لحساب الجيش المصري ففرنسا ستصنعها محليا بسعر أعلي لان أجور العمال في فرنسا أعلي و هناك ضرائب على المحروقات و خلافة تسبب ارتفاع أسعار المكون الفرنسي لكن مش ذنبنا و لن ندفع فارق السعر فهناك عقد و كان قرار وزارة الدفاع الفرنسية الاكتفاء الذاتي بمكونات السلاح محليا حتي لا يتم ابتزازهم و إفساد صفقاتهم من أطراف أخري كالولايات المتحدة
سنرى ان لم تعترض امريكا ..
وبحالة تصنيع فرنسا للقطع وتسليمها للسكالب !
وقتها نقول ان صفقة الـ 12 رافال ستتم مباشرة .!
 
شباب في حد متخصص او بيفهم في اللغة الفرنسية؟

المقال معايا الترجمة للعربي صعبة فعلا​
 
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Les relations entre la France et l’Égypte se réchauffent grâce à la Turquie. Les industriels de l'armement tricolores profitent de ce réchauffement pour reprendre les discussions avec le Caire.
Grâce à la Turquie et ses ambitions dans le bassin méditerranéen (Libye, champs gaziers au large de Chypre et de la Grèce...), les relations entre la France et l'Égypte sont en train de se réchauffer après une période glaciale, expliquent plusieurs sources interrogées par La Tribune. Un réchauffement orchestré jusqu'ici par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Il était déjà l'homme qui avait rapproché, en tant que ministre de la Défense, Paris et le Caire à partir de 2014 avec le succès que l'on connait dans le domaine de l'armement. "Jean-Yves Le Drian a pris la main", assure un bon observateur de la région et des ventes d'armes.
La posture ferme de Paris face à Ankara et la bienveillance de Rome vis-à-vis de Recep Tayyip Erdogan en Libye ont été un déclic au Caire, qui a eu pourtant beaucoup de mal à encaisser la leçon sur les droits de l'homme d'Emmanuel Macron en janvier 2019. Actuellement, la France semble avoir une nouvelle carte à jouer en Égypte. Mais ce réchauffement reste encore à confirmer. D'autant plus qu'on ne sait pas encore si Jean-Yves Le Drian, qui semble à nouveau incontournable en Égypte, va rempiler au gouvernement.
Tensions entre Ankara et Paris
Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux entre le gouvernement d'entente nationale (GEN) dirigé par Fayez el Sarraj, qui siège à Tripoli et qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l'Est. Ces deux camps sont soutenus officiellement ou officieusement par des puissances régionales : la Turquie pour le GEN et la Russie, l'Égypte ou encore les Émirats Arabes Unis pour le maréchal Haftar. La Turquie accuse également Paris de soutenir Khalifa Haftar. Ce que dément la France, qui souhaite que la Turquie respecte l'embargo sur les armes en Libye.
Dans ce contexte, la France a récemment affirmé que la marine turque a eu des comportements "hostiles et inacceptables (...) visant à entraver les efforts de mise en œuvre de l'embargo sur les armes des Nations unies". La ministre des Armées Florence Parly a précisé que ces incidents s'étaient produits le 10 juin dernier dans l'est de la Méditerranée où une frégate de la marine française, le Courbet, vérifiait dans le cadre d'une mission de l'OTAN un bateau turc, le Cirkin, pour s'assurer qu'il ne transportait pas des armes vers la Libye. Le bateau turc avait coupé son transpondeur et refusait de s'identifier et de communiquer son port de destination. Des bâtiments de la marine turque ont alors "illuminé" à trois reprises la frégate français "avec leurs radars de conduites de tirs", a poursuivi la ministre.
L'Italie désormais hors-jeu ?
Pour autant, l'Égypte, même si elle est très embarrassée par la proximité de l'Italie avec la Turquie sur le dossier libyen - "les Égyptiens n'apprécient pas", souligne-t-on à la Tribune -, va confirmer l'achat des deux frégates multimissions (FREMM) à la Marine italienne, via le chantier naval Fincantieri (1,2 milliard d'euros). Ce n'est plus qu'une question de temps. Mais, selon plusieurs sources interrogées, il semblerait que les ventes d'armes auxquelles Rome aspirait en Égypte (Typhoon, avions d'entrainement, patrouilleurs...), ne soient plus qu'un lointain souvenir, ou alors elles sont reportées sine die. D'autant que les Italiens ont promis à l'Égypte des Typhoon armés de missiles air-air Meteor. Ce qui n'est a priori pas possible, la France n'ayant pas obtenu l'autorisation de l'exporter en Égypte. Et Le Caire le sait bien. Ce qui n'empêche pas les Égyptiens de s'en servir pour faire pression sur la France. C'est de bonne guerre.
La Turquie est depuis longtemps un client traditionnel pour l'Italie en général, et Leonardo en particulier. Ainsi, sur la décennie 2000-2009, le groupe italien est arrivé en deuxième position des fournisseurs d'Ankara (2 milliards de dollars) derrière Lockheed Martin. Leonardo s'est imposé sur le programme d'hélicoptères de combat de l'armée de terre et a poursuivi l'équipement des gardes-côtes. Il a été aussi retenu avec l'ATR-72 pour le programme Meltem III de la Marine. Via l'OTAN, il a vendu quatre radars RAT-31 DL (Selex Sistemi Integrati) et enfin au travers de sa filiale locale Selex Communications équipe les trois armées et participe au développement de radios logicielles conduit par Aselsan.
L'industrie d'armement italienne est probablement la principale en Europe à être affectée par la décision du gouvernement de suspendre la relation armement avec la Turquie en raison de ses agissements au large de Chypre. Selon le rapport italien des exportations de 2018, le volume des autorisation d'exportation (AEMG) vers la Turquie s'élevait à 362,3 millions d'euros, soit un bond de 36% par rapport à 2017 (266,1 millions). Ankara était le troisième client le plus important de Rome. De 2014 à 2018, le volume des AEMG a frôlé le milliard (943,1 millions d'euros).
Nouvelles discussions entre Français et Égyptiens
Dans ce cadre, l'Égypte, qui se dit prête à intervenir à Libye pour contrer l'aide des Turcs au GEN estime avoir réellement besoin de nouveaux armements, notamment d'avions de combat. Elle va donc certainement en acheter aux Russes, qui étaient récemment au Caire pour conclure la vente de 12 Sukhoi. Le réchauffement entre la France et l'Égypte permet d'ors et déjà aux industriels de l'armement français de rediscuter avec les autorités égyptiennes. "Il y a à nouveau des échanges assez fréquents entre la France et l'Égypte", confirme-t-on à La Tribune. Et cela concerne essentiellement une nouvelle commande de Rafale, selon des sources concordantes. Mais le pays dépend aussi pour ces achats d'armement de l'aide de pays du Golfe, essentiellement d'Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis, qui soutiennent Abdel Fattah al-Sissi.
Au-delà du Rafale, la France évoque également l'armement des porte-hélicoptères Mistral (MBDA) et les deux corvettes Gowind en option. Un dossier qui viendra plutôt en 2021 ou 2022. D'ici là, Naval Group, qui a consenti un geste commercial pour son client, la marine égyptienne, devra avoir définitivement réglé le dossier de la ligne d'arbre de la corvette Gowind égyptienne défectueuse. Elle a d'ailleurs été rapatriée en France pour y être réparée. "Tant que cette affaire n'aura pas été réglée, Naval Group sera limité dans sa capacité à proposer d'autres ventes à l'Égypte", précise-t-on. En tout cas, entre le patron de la Marine égyptienne l'amiral Ahmed Khaled et Naval Group, le canal de discussions s'est rouvert. Enfin, l'Égypte sait qu'elle a également un besoin de moyens d'observation, notamment sur le théâtre libyen. Les Russes proposent des satellites optiques tandis que Thales discute de la vente d'un satellite d'imagerie radar, fabriqué par Thales Alenia Space (TAS) en Italie avec des services proposés par Telespazio.​
 
She will therefore certainly buy some from the Russians, who were recently in Cairo to complete the sale of 12 Sukhoi. The warming between France and Egypt is already allowing French arms manufacturers to rediscuss with the Egyptian authorities. "There are again fairly frequent exchanges between France and Egypt," we confirm at La Tribune. And this mainly concerns a new Rafale order, according to concordant sources.
 
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Les relations entre la France et l’Égypte se réchauffent grâce à la Turquie. Les industriels de l'armement tricolores profitent de ce réchauffement pour reprendre les discussions avec le Caire.
Grâce à la Turquie et ses ambitions dans le bassin méditerranéen (Libye, champs gaziers au large de Chypre et de la Grèce...), les relations entre la France et l'Égypte sont en train de se réchauffer après une période glaciale, expliquent plusieurs sources interrogées par La Tribune. Un réchauffement orchestré jusqu'ici par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Il était déjà l'homme qui avait rapproché, en tant que ministre de la Défense, Paris et le Caire à partir de 2014 avec le succès que l'on connait dans le domaine de l'armement. "Jean-Yves Le Drian a pris la main", assure un bon observateur de la région et des ventes d'armes.
La posture ferme de Paris face à Ankara et la bienveillance de Rome vis-à-vis de Recep Tayyip Erdogan en Libye ont été un déclic au Caire, qui a eu pourtant beaucoup de mal à encaisser la leçon sur les droits de l'homme d'Emmanuel Macron en janvier 2019. Actuellement, la France semble avoir une nouvelle carte à jouer en Égypte. Mais ce réchauffement reste encore à confirmer. D'autant plus qu'on ne sait pas encore si Jean-Yves Le Drian, qui semble à nouveau incontournable en Égypte, va rempiler au gouvernement.
Tensions entre Ankara et Paris
Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux entre le gouvernement d'entente nationale (GEN) dirigé par Fayez el Sarraj, qui siège à Tripoli et qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l'Est. Ces deux camps sont soutenus officiellement ou officieusement par des puissances régionales : la Turquie pour le GEN et la Russie, l'Égypte ou encore les Émirats Arabes Unis pour le maréchal Haftar. La Turquie accuse également Paris de soutenir Khalifa Haftar. Ce que dément la France, qui souhaite que la Turquie respecte l'embargo sur les armes en Libye.
Dans ce contexte, la France a récemment affirmé que la marine turque a eu des comportements "hostiles et inacceptables (...) visant à entraver les efforts de mise en œuvre de l'embargo sur les armes des Nations unies". La ministre des Armées Florence Parly a précisé que ces incidents s'étaient produits le 10 juin dernier dans l'est de la Méditerranée où une frégate de la marine française, le Courbet, vérifiait dans le cadre d'une mission de l'OTAN un bateau turc, le Cirkin, pour s'assurer qu'il ne transportait pas des armes vers la Libye. Le bateau turc avait coupé son transpondeur et refusait de s'identifier et de communiquer son port de destination. Des bâtiments de la marine turque ont alors "illuminé" à trois reprises la frégate français "avec leurs radars de conduites de tirs", a poursuivi la ministre.
L'Italie désormais hors-jeu ?
Pour autant, l'Égypte, même si elle est très embarrassée par la proximité de l'Italie avec la Turquie sur le dossier libyen - "les Égyptiens n'apprécient pas", souligne-t-on à la Tribune -, va confirmer l'achat des deux frégates multimissions (FREMM) à la Marine italienne, via le chantier naval Fincantieri (1,2 milliard d'euros). Ce n'est plus qu'une question de temps. Mais, selon plusieurs sources interrogées, il semblerait que les ventes d'armes auxquelles Rome aspirait en Égypte (Typhoon, avions d'entrainement, patrouilleurs...), ne soient plus qu'un lointain souvenir, ou alors elles sont reportées sine die. D'autant que les Italiens ont promis à l'Égypte des Typhoon armés de missiles air-air Meteor. Ce qui n'est a priori pas possible, la France n'ayant pas obtenu l'autorisation de l'exporter en Égypte. Et Le Caire le sait bien. Ce qui n'empêche pas les Égyptiens de s'en servir pour faire pression sur la France. C'est de bonne guerre.
La Turquie est depuis longtemps un client traditionnel pour l'Italie en général, et Leonardo en particulier. Ainsi, sur la décennie 2000-2009, le groupe italien est arrivé en deuxième position des fournisseurs d'Ankara (2 milliards de dollars) derrière Lockheed Martin. Leonardo s'est imposé sur le programme d'hélicoptères de combat de l'armée de terre et a poursuivi l'équipement des gardes-côtes. Il a été aussi retenu avec l'ATR-72 pour le programme Meltem III de la Marine. Via l'OTAN, il a vendu quatre radars RAT-31 DL (Selex Sistemi Integrati) et enfin au travers de sa filiale locale Selex Communications équipe les trois armées et participe au développement de radios logicielles conduit par Aselsan.
L'industrie d'armement italienne est probablement la principale en Europe à être affectée par la décision du gouvernement de suspendre la relation armement avec la Turquie en raison de ses agissements au large de Chypre. Selon le rapport italien des exportations de 2018, le volume des autorisation d'exportation (AEMG) vers la Turquie s'élevait à 362,3 millions d'euros, soit un bond de 36% par rapport à 2017 (266,1 millions). Ankara était le troisième client le plus important de Rome. De 2014 à 2018, le volume des AEMG a frôlé le milliard (943,1 millions d'euros).
Nouvelles discussions entre Français et Égyptiens
Dans ce cadre, l'Égypte, qui se dit prête à intervenir à Libye pour contrer l'aide des Turcs au GEN estime avoir réellement besoin de nouveaux armements, notamment d'avions de combat. Elle va donc certainement en acheter aux Russes, qui étaient récemment au Caire pour conclure la vente de 12 Sukhoi. Le réchauffement entre la France et l'Égypte permet d'ors et déjà aux industriels de l'armement français de rediscuter avec les autorités égyptiennes. "Il y a à nouveau des échanges assez fréquents entre la France et l'Égypte", confirme-t-on à La Tribune. Et cela concerne essentiellement une nouvelle commande de Rafale, selon des sources concordantes. Mais le pays dépend aussi pour ces achats d'armement de l'aide de pays du Golfe, essentiellement d'Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis, qui soutiennent Abdel Fattah al-Sissi.
Au-delà du Rafale, la France évoque également l'armement des porte-hélicoptères Mistral (MBDA) et les deux corvettes Gowind en option. Un dossier qui viendra plutôt en 2021 ou 2022. D'ici là, Naval Group, qui a consenti un geste commercial pour son client, la marine égyptienne, devra avoir définitivement réglé le dossier de la ligne d'arbre de la corvette Gowind égyptienne défectueuse. Elle a d'ailleurs été rapatriée en France pour y être réparée. "Tant que cette affaire n'aura pas été réglée, Naval Group sera limité dans sa capacité à proposer d'autres ventes à l'Égypte", précise-t-on. En tout cas, entre le patron de la Marine égyptienne l'amiral Ahmed Khaled et Naval Group, le canal de discussions s'est rouvert. Enfin, l'Égypte sait qu'elle a également un besoin de moyens d'observation, notamment sur le théâtre libyen. Les Russes proposent des satellites optiques tandis que Thales discute de la vente d'un satellite d'imagerie radar, fabriqué par Thales Alenia Space (TAS) en Italie avec des services proposés par Telespazio.​
العريف10 @العريف10 مبسوط؟
 
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New discussions between French and Egyptians
In this context, Egypt, which says it is ready to intervene in Libya to counter Turkish aid to the GEN, believes that it really needs new armaments, in particular combat aircraft. So she will certainly buy some from the Russians, who were recently in Cairo to complete the sale of 12 Sukhoi. The warming between France and Egypt is already allowing French arms manufacturers to rediscuss with the Egyptian authorities. "There are again fairly frequent exchanges between France and Egypt," we confirm at La Tribune. And this mainly concerns a new Rafale order, according to concordant sources. But the country also depends for these arms purchases on the aid of Gulf countries, mainly Saudi Arabia and the United Arab Emirates, which support Abdel Fattah al-Sissi.
Beyond the Rafale, France also mentions the arming of the Mistral helicopter carriers (MBDA) and the two optional Gowind corvettes. A file which will come rather in 2021 or 2022. By then, Naval Group, which agreed to a commercial gesture for its client, the Egyptian navy, will have to have definitively settled the file of the tree line of the faulty Egyptian Gowind corvette . She was also repatriated to France to be repaired there. "Until this matter is settled, Naval Group will be limited in its ability to offer other sales to Egypt," said one. In any case, between the boss of the Egyptian Navy Admiral Ahmed Khaled and Naval Group, the discussion channel has reopened. Finally, Egypt knows that it also has a need for means of observation, particularly in the Libyan theater. Russians offer optical satellites while Thales discusses sale of radar imaging satellite, manufactured by Thales Alenia Space (TAS) in Italy with services offered by Telespazio


الفقرة المهمه التي تتحدث عن الرافال و السوخي
 
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