ERFB-BB/RA هي قذائف مدفعية معززة بصاروخ Rocket Assisted
DESTINATIONS DES PROJECTILES D’ARTILLERIE 6.1. Les projectiles explosifs (HE) 6.1.1. Les projectiles OTAN Ils sont soumis à un marquage particulier pour leur chargement. On trouvera des carrés exprimant la catégorie de poids près de l’ogive. Ces carrés sont échelonnés de 500 g en 500 g. 6.1.2. Les Projectiles CEI ou ex-URSS Les projectiles des pays de l’est sont marqués pour le chargement explosif par une croix, un trait ou un « H »ces marques correspondent à un rapport au poids de référence. 6.1.3. Le projectile explosif ordinaire Il est construit d'une pièce en acier (paroi mince) ou en fonte aciérée (paroi plus épaisse). Son chargement explosif est de 10 à 30 % du poids total du projectile. Il dispose d’une fusée d'ogive. Les obus en fonte aciérée ont un chargement maximum de 20 % en explosif. Les obus effilés et ceux à culot rétreint ont un chargement réduit à 10%. Il existe des nouveaux projectiles explosifs appelés ERFB (Extended Range Full Bore) qui sont plus long que le projectile HE normal du même calibre, avec quatre segments de centrage autour du corps. Les ERFB/BB (Base Bleed) ont un élément pyrotechnique supplémentaire vissé à l'arrière. Il contient de la poudre sans fumée, ayant pour but de diminuer les turbulences arrières afin d’améliorer la portée. 6.2.Les projectiles antipersonnel (APERS) 6.2.1. Le shrapnell à éjection Lorsqu’en 1803, le général anglais SCHRAPNEL imagina le projectile à balles qui allait immortaliser son nom. Il était loin d’imaginer que son idée allait être le point de départ de nombreuses inventions aussi farfelues qu’inefficaces. De son principe d’utiliser un projectile en fin de course pour relancer d’autres plus petits, allait naître une suite de munitions destinée à accroître la portée ou l’efficacité des pièces d’artillerie. Les parois en acier sont minces. Il y a une fusée d’ogive à temps pyrotechnique ou mécanique sans détonateur. L’éjection se fait par l'avant. Le projectile contient de 300 à 1000 balles fixées par une matière active peu puissante ou inerte. Le projectile peut disposer d’une fusée fusante qui fait déflagrer une charge de dépotage située à l’arrière. L’obus de 75 mm, par exemple, pouvait contenir des fléchettes, dans ce cas la transmission de la flamme se faisait par deux canaux latéraux. 6.2.2. Le shrapnell « nouvelle » génération 6.2.2.1. Le projectile explosif antipersonnel Pour l’instant recensé en calibre 105mm US, le projectile dispose d’un corps en deux pièces. L’ogive est en aluminium, le corps et culot sont en acier. La Fusée d'ogive est à temps. Le chargement constitué de fléchettes. Les marquages OTAN sont des losanges blancs sur un corps vert. Les marquages CEI sont sur fond jaune ou vert avec une barre et une bande noire. 6.2.2.2. Le Canister Ce modèle ne possède pas de fusée. Il s’agit d’une simple boîte cylindrique en métal léger, remplie de balles en acier et sans charge de poudre. Il ressemble à une grosse cartouche de chasse. Les billes sont projetées à l’avant. Marquage OTAN : fond vert et marquages blanc. 6.2.2.3. Le projectile Défense Rapprochée d’Engin Blindé (DREB) Ce projectile est utilisé actuellement pour la défense antipersonnel des blindés et est tiré par le canon du char. La charge propulsive allume un retard pyrotechnique au moment de l'expulsion du projectile, qui fonctionne à environ 20 m en avant du canon. Les billes sont chassées vers l'avant par la charge de P.N. L'angle d'ouverture de la gerbe est de 6° et l’efficacité varie de 150 à 200 m selon la vitesse initiale du projectile. 6.2.2.4. Le projectile de Défense Rapprochée d’Engin de Combat (DREC) Ces munitions sont un combiné de CANISTER et de DREB car le lanceur et la cartouche de lancement sont basés sur le principe du CANISTER. La munition est éjectée de cette cartouche et éclate comme un DREB à une distance donnée de l’engin de combat. Ce système comme son nom l’indique est monté sur les chars ou sur tout autre engin de combat à roues ou à chenilles, transport de troupes ou non. Les munitions sont appelées : grenades, sous munitions ou pots suivant le pays ou le fabriquant. Elles ont plusieurs destinations : antipersonnel, DREC ou Antipersonnel à Très Courte Portée (APTCP) en réponse à une embuscade ou en combat urbain ; antipersonnel de l’Avant (APA) et Antipersonnel à Effet Dirigé (APDR) en appui à l’Infanterie ; éclairant, pour le combat de nuit ; lance-leurres, contre-mesure face aux missiles ennemis ; lacrymogènes pour le maintien de l’ordre ; fumigène, pour masquer l’observation ou la visée infrarouge. 6.3. Les projectiles de rupture et perforants Les premiers obus de rupture étaient en fonte trempée, et chargés en poudre noire. Ils ne possédaient pas de fusées et la charge déflagrait par la chaleur à l’impact. Par la suite, en acier, ils étaient surtout utilisés dans les gros calibres. A l’apparition des blindages l’évolution s’est faite en deux catégories, les projectiles de rupture ou boulet et les projectiles de semi-rupture. 6.3.1. Les projectiles de rupture sans explosif. Les obus de rupture sans chargement explosif sont destinés à détruire les obstacles très résistants (véhicules blindés, bunkers, etc.). 6.3.1.1. Obus Armor Percing (AP) C’est un projectile court, sans fusée ni chargement. Il dispose d’une composition traçante placée dans la cavité du culot. Cet obus est en acier spécial, durci par cémentation ou nitruration. C’est une munition pour le tir tendu. Les marquages CEI sont BP avec traceur ou BR pour obus normal. Les marquages OTAN sont AP-T bande rouge et Ex-Yougoslavie, bande verte. 6.3.1.2. Obus Armor Percing Cap (APC) Il dispose d’une une coiffe de pénétration en acier traité thermiquement. Son marquage OTAN se différencie quelque peu, APC-T. Cet obus est Spécialement utilisé contre les blindages cémentés. 6.3.1.3. Obus Armor Percing Cap Ballistic Cap (APC BC) Parfaitement identique à l’obus précédent, il a en plus une coiffe balistique pour lui donner une trajectoire affinée et une plus grande vitesse à l’impact. 6.3.1.4. Obus Armor Percing Discarding Sabot/ Super Velocity Discarding Sabot (APDS/SVDS) C’est un projectile sous-calibré munit d’un noyau en acier ou en carbure de tungstène, avec une coiffe de pénétration. Son sabot est en trois parties, sa base est évasée et il dispose d’un traceur. C’est un projectile de char conçu pour le combat antichar, à l’impact, seul le noyau perfore le blindage. Le sabot se disloque sous le double effet de sa résistance à l’air et de la force centrifuge du projectile. 6.3.1.5. Obus flèche – Armor Percing Fine Stabilised Discarding sabot (APFSDS) Ce projectile est composé d’une flèche dont la pointe fait office de coiffe balistique d’un empennage, d’un traceur et d’un sabot. La flèche est sous-calibrée et ne transporte ni fusée ni chargement explosif. Le Corps de la flèche peut être en une seule pièce ou en plusieurs, en tungstène ou en uranium appauvri. Le traceur se trouve dans l’empennage. Le lanceur est très souvent un canon de char. Les calibres CEI sont 100, 115 ou 125mm, les calibres OTAN sont 105 ou 120mm. Le marquage CEI est BM avec des chiffres derrière et le marquage OTAN est APFSDS. 6.3.1.6. Obus Armor Percing Super Velocity (APSV) Il existe un obus à jupe qui fût employé surtout pendant la 2°GM. Une partie de l’obus se déforme dans le tube du canon à calibre décroissant. Ce principe a été utilisé par les allemands (projectiles Pak 41 de 4,2cm) et par les anglais avec le canon GUERLICH (28/20, 42/28, 75/55mm). Cet obus est formé d’une bague creuse déformable, d’un corps en métal léger, d’un noyau en carbure de tungstène, d’une ceinture de forcement, d’une bague d’étanchéité et d’un traceur. 6.3.1.7. Obus Hyper Velocity Armor Percing (HVAP) Cet obus ci est identique aux précédents mais sa silhouette a été affinée et pour améliorer sa pénétration dans l’air il dispose d’une coiffe balistique. 6.3.2. Les projectiles de rupture et perforants avec explosif Ce sont tous les obus chargés en explosifs avec une capacité perforante de par leur construction. 6.3.2.1. Obus Armor Percing Cap High Explosive (APC HE) Il est identique à l’APC BC. Son chargement en explosif est relativement faible (5% du poids total du projectile) et se situe dan une petite cavité. Cette charge est initiée par une fusée de culot (Base Detonating Fuze) avec un léger retard (AR)pour permettre la pénétration du blindage avant l’explosion de la charge. 6.3.2.2. Obus Semi Perforant Semi-Armor Percing (SAP) C’est un obus intermédiaire entre l’obus perforant et l’obus explosif ordinaire. Son chargement en explosif va de 10 à 15% du poids du projectile. La fusée est une BDF AR comme précédemment. A l’impact il perce et créé de la fragmentation. Dans certains cas les parois sont plus minces afin d’augmenter la charge interne. Cet obus n’est plus fabriqué mais on peut encore le trouvé sur les anciens champs de batailles. 6.3.2.3. Obus de Semi Rupture C’est un projectile dont le corps est en deux parties distinctes, une partie perforante et une partie explosive. Le poids d’explosif contenu varie de 5 à 10%. La fusée fonctionne avec l’inertie à l’impact ou une fusée d’ogive renforcée (CPF M78). 6.3.3. Les projectiles antichar avec explosif 6.3.3.1. Obus Explosifs antichar avec fusée de culot HEAT BDF Le corps est aussi en deux parties, une partie explosive et une partie charge creuse (cône en cuivre). La fusée est à l’intérieur arrière mais elle n’est pas visible de l’extérieur. Il y a un traceur et souvent des ailettes stabilisatrices. Le chargement en explosif correspond à environ 10% du poids total du projectile. C’est un projectile à double effet, fragmentation et perforant. 1 Corps en acier 2 Ogive en tôle d'acier 3 Anneau ou bague de raccordement 4 Evidement du cône 5 Cône en cuivre 6 Chargement explosif 7 Ceinture de forcement 8 Rainure (sertissage de la douille) 9 Fusée de culot 6.3.3.2. Obus Explosifs antichar avec fusée de culot HEAT BDF Le corps est toujours en deux parties. La distance de formation de la charge creuse est assurée par le Stabo (ou Spike). Il a presque toujours un empennage pour garantir la stabilité sur la trajectoire mais l’AMX 10RC, par exemple, dispose d’un obus HEAT de 105mm sans stabilisateur. Il y a souvent un traceur et une fusée de culot. Le système piézoélectrique est à l’avant sur le Stabo.