Autrement dit, le projet est toujours en stand-by, tandis que les architectes devant le désigner n'ont toujours pas été choisis. Il est cependant tout à fait naturel que des architectes commencent dès maintenant à publier leurs conceptions primées lors du premier concours architectural, à partir du moment où il est bien renseigné la situation actuelle du projet mais aussi de la proposition faite.
Ce qu'on sait pour l'heure du projet, c'est qu'il a été installé dans un endroit de choix: celui donnant sur le fleuve Bouregreg, et où était par le passé logés les anciens locaux de l'ambassade américaine à Rabat. La représentation diplomatique était propriétaire du terrain, avant qu'elle ne le cède au gouvernement marocain, apprend-on du côté de l'ambassade. Aucune actuelle participation américaine n'est par ailleurs à l'ordre du jour, fait-on savoir de même source.
D'après les éléments à notre disposition, on sait aussi que le musée sera divisé en quatre sections. Terre et Maroc pour la première, avec une maquette animée de la Terre pour présenter les temps géologiques, la dérive des continents et les glaciations jusqu’à la période contemporaine. Les deuxième et troisième sections seront consacrées aux sciences de la Terre, avec des minéraux, roches, météorites, ainsi que des ères comme le Précambrien, le Paléozoique, le Mésozoique et le Cénozoique tertiaire. Enfin la dernière section sera consacrée à l’archéologie en représentant la préhistoire, la période préislamique et la période islamique.
Le fonds du musée devrait provenir, d'après nos informations, notamment des dernières fouilles réalisées par le ministère de la Culture mais aussi par l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine (INSAP).