http://www.air-cosmos.com/rafale-typhoon-et-f-22-sur-la-base-aerienne-de-langley-52806
Rafale, Typhoon et F-22 sur la base aérienne de Langley
Dans Actualité Défense
Publié le 18/12/2015 à 10h07, par Frédéric Lert
Présentation de l'exercice trilatéral à Langley © Cyrille Cosmao
Après un peu plus de deux semaines d’opérations intensives, les avions sont restés au parking sur la base aérienne de Langley (Virginie) ce jeudi 17 décembre. La dernière journée de l’exercice TEI, qui devait rassembler une trentaine d’appareils dans le cadre d’un scénario complexe de défense aérienne, a été annulée en raison des conditions météorologiques défavorables. Il s’agit là de la seule fausse note d’un exercice par ailleurs qualifié, par tous les participants, d’exceptionnel. Pour la première fois, Rafale français, Typhoon britanniques et F-22 américains se sont retrouvés côte à côte dans un exercice de haut niveau, spécifiquement tourné vers l’intégration des moyens de défense aérienne et dans le cadre de scénarios « d’entrée en premier ». L’armée de l’Air engageait six Rafale et une quinzaine de pilotes en provenance des escadrons Provence et Normandie Niémen. Tous ont pu confronter leurs savoir-faire avec leurs partenaires, prendre la mesure des capacités des différents appareils engagés pour, in fine, en améliorer l’interopérabilité. Après une mise en jambe consacrée au combat aérien rapproché dans les premiers jours, les scénarios se sont rapidement complexifiés jusqu’à faire évoluer les avions dans de vastes volumes, sans limitation de vitesse et en donnant la possibilité aux pilotes d’utiliser toute la panoplie de leurs équipements embarqués. Du côté de la brigade aérienne de l’aviation de chasse, on le jure, l’exercice était programmé de longue date et n’était en rien une réponse à l’actualité au Levant. Il n’empêche : après plus de quinze ans d’opérations dans des environnements permissifs et face à la prolifération de systèmes de défense aérienne modernes, il était plus que temps de remettre au goût du jour ce type d’entraînement. La réussite de cette première édition du TEI devrait ouvrir la voie à la pérennisation de cette coopération trilatérale
Rafale, Typhoon et F-22 sur la base aérienne de Langley
Dans Actualité Défense
Publié le 18/12/2015 à 10h07, par Frédéric Lert
Présentation de l'exercice trilatéral à Langley © Cyrille Cosmao
Après un peu plus de deux semaines d’opérations intensives, les avions sont restés au parking sur la base aérienne de Langley (Virginie) ce jeudi 17 décembre. La dernière journée de l’exercice TEI, qui devait rassembler une trentaine d’appareils dans le cadre d’un scénario complexe de défense aérienne, a été annulée en raison des conditions météorologiques défavorables. Il s’agit là de la seule fausse note d’un exercice par ailleurs qualifié, par tous les participants, d’exceptionnel. Pour la première fois, Rafale français, Typhoon britanniques et F-22 américains se sont retrouvés côte à côte dans un exercice de haut niveau, spécifiquement tourné vers l’intégration des moyens de défense aérienne et dans le cadre de scénarios « d’entrée en premier ». L’armée de l’Air engageait six Rafale et une quinzaine de pilotes en provenance des escadrons Provence et Normandie Niémen. Tous ont pu confronter leurs savoir-faire avec leurs partenaires, prendre la mesure des capacités des différents appareils engagés pour, in fine, en améliorer l’interopérabilité. Après une mise en jambe consacrée au combat aérien rapproché dans les premiers jours, les scénarios se sont rapidement complexifiés jusqu’à faire évoluer les avions dans de vastes volumes, sans limitation de vitesse et en donnant la possibilité aux pilotes d’utiliser toute la panoplie de leurs équipements embarqués. Du côté de la brigade aérienne de l’aviation de chasse, on le jure, l’exercice était programmé de longue date et n’était en rien une réponse à l’actualité au Levant. Il n’empêche : après plus de quinze ans d’opérations dans des environnements permissifs et face à la prolifération de systèmes de défense aérienne modernes, il était plus que temps de remettre au goût du jour ce type d’entraînement. La réussite de cette première édition du TEI devrait ouvrir la voie à la pérennisation de cette coopération trilatérale