Une seconde unité
Ces équipements permettront au BDSL d’assurer sa propre protection et celle des unités débarquées, notamment contre une menace aérienne ou des missiles antinavire. Il s’agit là d’un avantage considérable, surtout que les moyens de défense sont, souvent, le point faible des navires de projection, qui doivent systématiquement être escortés lorsqu’ils évoluent dans une zone sensible. Le BDSL n’aura donc pas ce problème, ses capacités lui offrant même un spectre de missions plus vaste que la plupart de ses homologues (qui dans les grandes marines se déplacent toutefoisavec des destroyers et frégates de premier rang, capacité dont est pour le moment dépourvue la flotte algérienne).
On notera que, selon certaines sources, le contrat signé par le consortium italien Orizzonte Sistemi Navali (Société commune de Fincantieri et Finmeccanica) comporte une option pour un second BDSL. Si celle-ci est affermie, le bâtiment pourrait être réalisé en transfert de technologie dans un chantier algérien.