هناك تنافس شرس حاليا بين المستثمرين الصناعيين الكبار في مجال السكك الحديدية
-قبل يومين تحدث الممثل العام لشركة ألستوم بالمغرب عن كون الشركة ستستمر في شراكتها مع المغرب من أجل تطوير écosystéme الذي أنشأته الذي يربط 22 شركة مغربية تزود ألستوم بمنتوجات (سككية و طاقية)
Ecosystème ferroviaire: Alstom dans le premier wagon
2,3
milliards de DH d’exportations à fin 2016 • Taux d’intégration locale de 20%
Plus de 400 fournisseurs marocains prospectés
Le Groupement des industries ferroviaires marocain (Gifer) vient d’annoncer le lancement officiel d’un écosystème ferroviaire au Maroc d’ici fin 2017. Avec un chiffre d’affaires à l’export de l’ordre de 214 millions d’euros et un taux d’intégration locale de 20%, le groupe français Alstom est en pôle position pour prendre le train en marche… Brahim Soua, DG d’Alstom Maroc décline la stratégie de l’équipementier.
- L’Economiste: Quel est le contenu de l’écosystème ferroviaire que les industriels viennent d’annoncer?
- Brahim Soua: Alstom a été à l’initiative de la création du groupement des Industries ferroviaires marocain (Gifer) en février 2016 et y occupe la position de secrétaire général. Peu de temps après sa création, ce groupement organise aujourd’hui la 2e édition du Railway Summit en partenariat avec Maroc Export. Après la localisation de métiers ferroviaires tels que les filières électrique, électronique, métallique et composites, l’Ingénierie de maintenance et la signalisation Alstom visent à couvrir l’ensemble des métiers ferroviaires majeurs avec ses partenaires et fournisseurs (climatisation, vitrage, aménagements intérieurs, Ingénierie d’infrastructures…). Aujourd’hui, 99% de nos effectifs sont marocains. De même, plus de 400 fournisseurs sont prospectés, avec 25 fournisseurs marocains qualifiés selon les standards internationaux. A fin 2016, le chiffre d’affaires de l’écosystème Alstom à l’export a atteint les 214 millions d’euros (l’équivalent de 2,3 milliards de DH) à travers les familles d’achat: câblage et métallique, tôlerie, câblage, électronique, coffre de traction…
- Quels sont les atouts du Maroc dans l’industrie ferroviaire?
- Le Maroc dispose de plusieurs atouts pour le développement d’un écosystème ferroviaire. Parmi lesquels, la stabilité politique, les succès économiques dans divers secteurs, l’existence d’un plan clair de développement et d’amélioration des infrastructures ferroviaires (plan Maroc Rail 2040 de l’ONCF et de nombreux projets de tramway en cours et à venir…) et la position stratégique aux portes de l’Europe. Le Royaume dispose également de main d’œuvre qualifiée et compétitive.
- Vous vous êtes fixé l’objectif d’une intégration locale de 20% en 2018, est-ce faisable?
- Je vous confirme que nous en sommes désormais à 20% de part locale sur les achats pour les trams grâce, entre autres, à l’augmentation d’intégration au Maroc pour les équipements comme le pupitre (électrique et composite) et les coffres basse tension (électriques et métalliques). Nous continuons à travailler avec méthode et détermination pour atteindre notre objectif de 20% sur la totalité du périmètre du tram d’ici fin 2018.
- Vous êtes bien positionné pour décrocher les prochaines lignes 3 et 4 à Casablanca et dans d’autres villes?
- Nous avons beaucoup travaillé pour remettre la meilleure réponse possible à l’appel d’offres pour les lignes 3 et 4 du Tramway de Casablanca, il s’agit d’une opportunité stratégique pour Alstom Maroc. Rien n’est acquis d’avance bien entendu, nous avons donc exploité toutes les pistes d’optimisation pour proposer la solution qui, je l’espère, fera la différence. Nous avons été fiers de réaliser le 1er tramway de la ville de Casablanca qui, en 4 ans, a déjà parcouru plus de 10.700.000 km et transporté plus de 130 millions de voyageurs. Alstom Maroc dispose d’une longue histoire de partenariat pour le développement des infrastructures et des écosystèmes ferroviaires. Nous espérons pérenniser cette relation étroite avec le Maroc notamment à travers des projets comme la ligne 3 et 4 de Casablanca. Rendez-vous donc à l’ouverture des plis financiers…
- Etes-vous candidat aux prochaines lignes de Bus à haut niveau de service à Casablanca?
- A la sortie du cahier des charges, nous ne manquerons pas d’analyser l’opportunité pour étudier la possibilité d’y répondre avec la gamme Aptis.
http://www.leconomiste.com/article/1020568-ecosysteme-ferroviaire-alstom-dans-le-premier-wagon
-قبل يومين تحدث الممثل العام لشركة ألستوم بالمغرب عن كون الشركة ستستمر في شراكتها مع المغرب من أجل تطوير écosystéme الذي أنشأته الذي يربط 22 شركة مغربية تزود ألستوم بمنتوجات (سككية و طاقية)
Ecosystème ferroviaire: Alstom dans le premier wagon
2,3
milliards de DH d’exportations à fin 2016 • Taux d’intégration locale de 20%
Plus de 400 fournisseurs marocains prospectés
Le Groupement des industries ferroviaires marocain (Gifer) vient d’annoncer le lancement officiel d’un écosystème ferroviaire au Maroc d’ici fin 2017. Avec un chiffre d’affaires à l’export de l’ordre de 214 millions d’euros et un taux d’intégration locale de 20%, le groupe français Alstom est en pôle position pour prendre le train en marche… Brahim Soua, DG d’Alstom Maroc décline la stratégie de l’équipementier.
- L’Economiste: Quel est le contenu de l’écosystème ferroviaire que les industriels viennent d’annoncer?
- Brahim Soua: Alstom a été à l’initiative de la création du groupement des Industries ferroviaires marocain (Gifer) en février 2016 et y occupe la position de secrétaire général. Peu de temps après sa création, ce groupement organise aujourd’hui la 2e édition du Railway Summit en partenariat avec Maroc Export. Après la localisation de métiers ferroviaires tels que les filières électrique, électronique, métallique et composites, l’Ingénierie de maintenance et la signalisation Alstom visent à couvrir l’ensemble des métiers ferroviaires majeurs avec ses partenaires et fournisseurs (climatisation, vitrage, aménagements intérieurs, Ingénierie d’infrastructures…). Aujourd’hui, 99% de nos effectifs sont marocains. De même, plus de 400 fournisseurs sont prospectés, avec 25 fournisseurs marocains qualifiés selon les standards internationaux. A fin 2016, le chiffre d’affaires de l’écosystème Alstom à l’export a atteint les 214 millions d’euros (l’équivalent de 2,3 milliards de DH) à travers les familles d’achat: câblage et métallique, tôlerie, câblage, électronique, coffre de traction…
- Quels sont les atouts du Maroc dans l’industrie ferroviaire?
- Le Maroc dispose de plusieurs atouts pour le développement d’un écosystème ferroviaire. Parmi lesquels, la stabilité politique, les succès économiques dans divers secteurs, l’existence d’un plan clair de développement et d’amélioration des infrastructures ferroviaires (plan Maroc Rail 2040 de l’ONCF et de nombreux projets de tramway en cours et à venir…) et la position stratégique aux portes de l’Europe. Le Royaume dispose également de main d’œuvre qualifiée et compétitive.
- Vous vous êtes fixé l’objectif d’une intégration locale de 20% en 2018, est-ce faisable?
- Je vous confirme que nous en sommes désormais à 20% de part locale sur les achats pour les trams grâce, entre autres, à l’augmentation d’intégration au Maroc pour les équipements comme le pupitre (électrique et composite) et les coffres basse tension (électriques et métalliques). Nous continuons à travailler avec méthode et détermination pour atteindre notre objectif de 20% sur la totalité du périmètre du tram d’ici fin 2018.
- Vous êtes bien positionné pour décrocher les prochaines lignes 3 et 4 à Casablanca et dans d’autres villes?
- Nous avons beaucoup travaillé pour remettre la meilleure réponse possible à l’appel d’offres pour les lignes 3 et 4 du Tramway de Casablanca, il s’agit d’une opportunité stratégique pour Alstom Maroc. Rien n’est acquis d’avance bien entendu, nous avons donc exploité toutes les pistes d’optimisation pour proposer la solution qui, je l’espère, fera la différence. Nous avons été fiers de réaliser le 1er tramway de la ville de Casablanca qui, en 4 ans, a déjà parcouru plus de 10.700.000 km et transporté plus de 130 millions de voyageurs. Alstom Maroc dispose d’une longue histoire de partenariat pour le développement des infrastructures et des écosystèmes ferroviaires. Nous espérons pérenniser cette relation étroite avec le Maroc notamment à travers des projets comme la ligne 3 et 4 de Casablanca. Rendez-vous donc à l’ouverture des plis financiers…
- Etes-vous candidat aux prochaines lignes de Bus à haut niveau de service à Casablanca?
- A la sortie du cahier des charges, nous ne manquerons pas d’analyser l’opportunité pour étudier la possibilité d’y répondre avec la gamme Aptis.
http://www.leconomiste.com/article/1020568-ecosysteme-ferroviaire-alstom-dans-le-premier-wagon